L’épidémie de Covid a mis en lumière que les femmes étaient au front, à travers différentes professions et aussi à la maison.
Ce 8 mars 2021 a pour thème: « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Ce thème rend hommage aux femmes et filles pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19.
En dépit de certains progrès, la communauté internationale s’accorde à reconnaître que la situation de la plupart des femmes et des filles dans le monde évolue extrêmement lentement. Aucun pays n’est en mesure, à ce jour, d’affirmer avoir atteint l’égalité des sexes. Les nombreux obstacles rencontrés tant sur le plan juridique que sur le plan culturel semblent immuables. Les femmes et les filles restent sous-évaluées, elles travaillent plus et gagnent moins, avec des perspectives plus limitées. Elles subissent des formes diverses de violence chez elles et dans les lieux publics. Un recul des avancées féministes durement acquises est par ailleurs à craindre.
……………………
Le 8 mars célèbre la journée internationale des femmes
Officialisée par les Nations Unies en 1977, cette Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXème siècle, pour l’octroi de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l’égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société.
L’ONU francophone parle de « journée internationale de la femme », le gouvernement de « journée des droits des femmes » et les militantes de « journée de lutte pour les droits des femmes ».
La création d’une telle Journée est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin et s’inscrit alors dans une perspective en vue de servir à la propagande pour le vote des femmes
(Clara Zetkin, journaliste allemande)
Ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint- Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place.
Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.
En 1977, les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.
Par sa vie comme par ses œuvres, Simone de Beauvoir a joué un rôle important dans le combat pour la libération des femmes. Paru en 1949, le célèbre « Deuxième sexe », où s’exprime avec virulence et sur un ton nouveau le refus de l’infériorité « naturelle » de la femme, devient l’ouvrage de référence du mouvement féministe mondial.
En 1975, Simone Veil parvient à faire voter la loi sur la contraception et le droit à l’avortement.
Enfin, les femmes n’étaient plus obligées de se cacher et de subir des interventions dans des conditions sanitaires souvent déplorables, qui mettaient leur vie et leur liberté en danger.
Désormais, l’autorisation de l’IVG semble aller de soi. Pourtant, ses opposants n’ont jamais désarmé. Ils ne cessent même de se renforcer.
Leurs offensives, réelles en France, s’avèrent plus acérées encore dans d’autres pays qui nous sont proches. Pas besoin d’aller aux États-Unis, où la situation devient dramatique dans des bastions conservateurs tels que l’Alabama, la Géorgie, l’Ohio, le Mississippi… En Europe aussi, l’accès à l’avortement, et même parfois à la contraception, est entravé au nom de convictions religieuses, de politiques natalistes, ou en raison d’un manque de moyens dont les plus vulnérables, comme toujours, font les frais
« Nous nous imaginons un monde en 2030 où la totalité des femmes et des filles disposeront d’opportunités et de droits égaux. « Franchissons le pas » demande aux gouvernements de prendre des engagements nationaux destinés à combler les inégalités entre les sexes – à travers un ensemble de mesures allant des lois et des politiques jusqu’à des plans d’action et des investissements appropriés dans un cadre national ». (http://www. franchissons le pas)
Le 8 mars, Messieurs, n’offrez pas des fleurs, ne confondez pas avec la Saint Valentin ! Le 8 mars est une journée de lutte pour les droits des femmes.
« Le 8 mars, nous serons en grève avec les femmes du monde entier pour refuser toutes et tous ensemble de payer le prix de la crise avec notre travail, notre salaire, notre corps« , ont expliqué plusieurs syndicats (CGT, FSU et Solidaires) ainsi que des associations féministes lors d’une conférence de presse.
L’objectif de cette mobilisation est de rappeler les inégalités salariales dont sont victimes les femmes et de mettre l’accent sur la fragilité de leur situation en cette période de crise sanitaire. « Le confinement a pesé très lourd sur les femmes, que ce soit en matière de santé, d’emploi, de risques de violences intrafamiliales accrues, sans compter que ce sont pour beaucoup des métiers à prédominance féminine qui ont assuré la continuité pendant le confinement », a indiqué une syndicaliste.
RAD
Merci pour cet article qui rappelle l’histoire de cette « journée pour les droits de la femme ». Entre autre à une époque où des institutions comme Planning Familial est en danger.
Nous sommes bien en France… et des marques utilisent encore la journée internationale des droits des femmes pour faire du marketing tels que réduction sur des cosmétiques, comme pour la fête des mères, d’autres proposent des articles de cuisine, des fleurs en cas d’achat d’un certain montant…
La prime doit revenir cette année à la municipalité de Crest qui organise aujourd’hui pour les crestoises des ateliers « Do it Yourself origami et poterie ». L’atelier poterie, super pratique et bien connu pour lutter contre le harcèlement sexuel au travail et l’égalité des salaires…!!!
Bonjour ,
Dans le drame concernant le meurtre en Corse et dans d’autres cas je suis étonné que les victimes semblent ne pas savoir — qu’il est possible de déposer plainte par courrier directement auprès du procureur de la République près du tribunal de grande instance dont le domicile de la victime dépend —- .
Il est possible que la plainte soit classée sans suite pour des petites infractions mais je doute qu’elle le soit pour des coups et blessures , du harcèlement …
La gendarmerie ( communes rurales ) vous convoquera pour recueillir la plainte et établir un procès verbal ( ce sera pour leur part une injonction du Procureur de la République ) mais dans ces cas de
coups et blessures par conjoint ou ex conjoint je suppose qu’ils ont assez de « jugeotte » pour que la convocation se fasse peut-être directement au tribunal , en tout cas si cette discrétion de la part de la gendarmerie (ou police)est nécessaire –le préciser clairement– dans le courrier et se renseigner auprès du tribunal.
Y en a même qui, le 8 mars, souhaitent « bonne fête aux femmes » et se demandent à quand une journée de l’Homme ?
Tous les ans, on a droit à ce genre de tir à vue . Le 8 mars c’est pas la journée de la Femme, c’est la journée internationale du droit des femmes: Une journée pour marquer sa solidarité avec les autres femmes.
les hommes ont 364 jours pour eux. Le 8 mars est là pour les droits de la femme et aussi pour ce qu’elles aiment couture, peinture, sport extrême, la défense à l’avortement et bien d’autre chose ……