La fête de la musique a été imaginée en 1976 par le musicien américain Joël COHEN qui travaillait alors pour France Musique. Il proposait sur l’antenne de cette radio des « Saturnales de la Musique » pour le 21 juin et le 21 décembre.
Il voulait que les groupes de musique jouent le 21 juin au soir, jour de l’été boréal. Son projet a été réalisé en 1976 dans l’ouest parisien et à Toulouse.
Jack LANG, ministre de la culture et Maurice FLEURET, directeur de la musique et de la danse du ministère ont repris l’idée et donné l’impulsion décisive à cet événement en 1982, année de la 1ère fête de la musique.
Depuis, cette fête s’est internationalisée : en moins de 30 ans, elle a été reprise dans 110 pays.
La date du 21 juin a été choisie car elle coïncide le plus souvent avec le solstice d’été, c’est à dire la nuit la plus courte de l’année et le début de l’été.
Depuis son lancement, le succès de la fête de la musique ne s’est jamais démenti. Grâce à la gratuité et l’ouverture la plus large possible à tous les styles musicaux, elle serait connue par 97% des français dont un sur dix y contribue.
Les pratiquants réguliers de musique en France seraient près de 12 millions !
Cette fête démontre de manière éclatante que la richesse de la musique et son apprentissage sont au cœur des préoccupations culturelles et du besoin d’expression de la population toute entière.
Une des conséquences quasi immédiate du succès de la Fête de la Musique a été la multiplication de très nombreux festivals de musique en France durant la période estivale. Les organisateurs, privés ou publics, ont pu trouver davantage de financements et un espace de promotion des meilleurs artistes.
Cette tendance est aujourd’hui inversée, les financements sont de plus en plus modestes et souvent à la tête du client.
La Fête de la musique est devenue un énorme événement culturel mondial. Elle participe à l’image de la France et de la francophonie dans le monde, mais aussi à la mixité des cultures et à la paix sociale.
A Lamastre, on n’a pas envie de se mettre au diapason.
Comme chacun a pu le constater et beaucoup le regretter, le programme concocté par la municipalité ou son satellite l’OMC, à l’occasion de la fête de la musique, ce 21 juin, a été réduit, comme les années précédentes, à zéro : le vide sidéral, le néant, l’abîme.
C’est bien étrange cette absence d’intérêt ou cette défiance pour la culture populaire et c’est triste à mourir ces rues vides dès 19 h, même en été.
A moins qu’on ne trouve plus assez de bénévoles pour organiser les événements ?
A force d’en faire des « personae non gratae », on obtient ce qu’on cherche ! Bon, d’accord, il y a bien les concerts du jeudi, lancés cette année à grand renfort de publicité dans la presse locale par le 1er adjoint en personne… à condition de ne pas trop faire la fine oreille…
Il nous revient en mémoire un certain festival de musique qui, s’il n’avait pas été stoppé brutalement en 2005 sur des décisions ne pointant que ses aspects négatifs, serait peut être un des plus grands de France aujourd’hui, avec toutes les retombées économiques que ça supposerait, pour ne citer que cet aspect là.
Nous aurons l’occasion d’en reparler très bientôt.
RAD
A Lamastre musique est un gros mot,artiste aussi est un gros mot, c’est comme poète et étranger tout des gros mots. D’ailleurs c’est étrange que les oranges,les bananes,les spaghettis,les nems ou encore les bmw ne soient pas interdits en cette cité! Mais ne désespérons pas les régenteurs de l’ordre lamastrois finirons par s’interdirent eux-mêmes.
Tel est le niveau de la connerie.