« J’peux pas, j’ai neige… »

 

A partir de ce mardi 22 janvier, selon Météo France, le pays va être touché par un épisode neigeux susceptible de rendre les conditions de circulation difficiles.

 

 

 

Les salariés empêchés de se rendre sur leur lieu de travail ou même d’exercer leur activité peuvent justifier leur absence par ces conditions météo.

 

 

 

Selon le droit du travail « l’employeur n’est pas responsable du trajet entre la maison et le travail, il appartient au salarié de s’organiser ».

Cependant, il est précisé que « l’absence ou le retard du salarié en cas d’intempéries (tempêtes, fortes chutes de neige…) n’est pas une faute s’il lui est impossible de se rendre au travail ».

 

Par ailleurs, « l’article L 4131-1 du code du travail accorde au salarié le droit de se retirer de son poste de travail lorsqu’il a un motif raisonnable de penser que la situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ».

ll est possible d’invoquer ce droit de retrait dans de telles conditions.

 

Comment procéder

En cas d’impossibilité de se rendre au travail,  il convient de prévenir rapidement son employeur et de justifier son absence .

Garder des traces de cet échange (SMS, mail…) et rassembler des preuves (articles de presse, photos… peuvent être utiles en cas de litige.

 

Si l’absence n’est pas justifiée par des motifs légitimes (le fameux « cas de force majeure ») et si les tâches professionnelles ne sont pas exécutées, des sanctions disciplinaires et une retenue sur salaire peuvent être prises à l’encontre du salarié.

 

Conséquences

En cas d’absence due à la météo, l’employeur n’est pas tenu de rémunérer son salarié sauf si la convention collective de l’entreprise le prévoit.

Pour éviter une retenue sur salaire, l’employeur peut proposer la prise de jours de congés ou de RTT, ou de récupérer les heures d’absence.

 

Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), « les salariés en arrêt pour cause d’intempérie sont indemnisés sous certaines conditions sous la forme de « congés intempéries ».

 

Lorsque le salarié exerce son droit de retrait, l’employeur a l’obligation de le rémunérer.

 

 

 

 

RAD

 

 

 

 

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