Incivilité : comportement qui ne respecte pas une partie ou l’ensemble des règles de vie en communauté telles que le respect d’autrui, la politesse ou la courtoisie, mais aussi très certainement irrespect à l’égard du bien public et mépris du travail d’autrui.
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Ce matin, un de nos contributeurs nous a fait parvenir une photo sur laquelle on voit que la fresque de l’ancien office de tourisme de Lamastre a déjà été victime d’une « incivilité » puisqu’elle a été « taguée » (cette nuit ?) alors qu’elle vient juste d’être réceptionnée la semaine dernière.
On peut lire « GAFAM = transhumanistes = robots tueurs ».
Certes, mais encore ?
« C’est pourquoi fault ouvrir le livre et soigneusement peser ce que y est déduict. (…). Puis, par curieuse leçon et méditation fréquente, rompre l’os, et sugcer la substantificque moelle, (…) » François Rabelais, la vie très horrifique du grand Gargantua ».
Extrayons donc cette « substantifique moelle » du message :
GAFAM est l’acronyme par lequel sont désignés les géants du Web – Google, Appel, Facebook, Amazon et Microsoft.
Le transhumanisme est une doctrine qui considère certains aspects de la condition humaine subis – le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort – comme indésirables. Le transhumanisme reconnaît et anticipe les changements radicaux que pourraient jouer les techniques émergentes.
L’auteur de ce tag dénonce donc le danger que représenteraient les GAFAM, dirigés par des transhumanistes dont l’action, grâce à l’intégration des technologies hi-tech qu’ils développent, aboutira à l’émergence d’êtres intellectuellement et physiquement supérieurs, à la manière des robots tueurs des films de science-fiction « Terminator ».
Pensée non dénuée de sens, au demeurant, si on exclut le fait que les transhumanistes se préoccupent des avantages mais aussi des dangers que présentent de telles évolutions technologiques.
Mots qui traduisent aussi un certain niveau de connaissance de l’auteur, à moins que ce ne soit tout simplement la reproduction de termes maintes et maintes fois entendus ?
Sérieusement, un message d’une telle profondeur ne pouvait-il pas être délivré ailleurs que sur une œuvre d’art, à peine terminée, dont l’unique raison d’être est simplement d’illustrer la vie lamastroise ?
Le « lanceur d’alerte » ne devient-il pas (presque) aussi abominable que le danger qu’il veut dénoncer ?
S’est-il mis à son avantage en méprisant ainsi le travail d’un artiste ? Espérons que lorsque nous publierons ces lignes, ce tag aura pu être nettoyé sans dommage pour l’œuvre.
Dieu merci, aucune partie « noble » n’a été souillée.
Il existe une autre possibilité, celle que ce tag ait été gribouillé par un fervent supporter des caméras de surveillance dont on a cru comprendre opportunément, par voie de presse, que l’ancien office de tourisme serait lui aussi équipé prochainement.
En tout état de cause, cet acte hautement héroïque, à lui seul, justifierait ainsi pleinement leur présence !!!
Lire aussi Lamastre – l’ancien office du tourisme nous en met plein la vue
RAD
Boff… Boff….Boofff
Boff pour le tague, apparemment c’est pas quelqu’un qui maîtrise le graphe,il ou elle a fait attention a ne pas débordé sur le dessin et c’est contenté de rester sur le blanc; donc 2 couches de blanc bien couvrant devrait suffire. Le texte ne casse pas des briques non plus, trop prétentieux pour que celà parle au commun des mortels.
On est dans le domaine du street art ou art de la rue ou encore urban art et n’est pas
Ernest Pignon Ernest ou Bansky qui veut.
Ensuite boff pour la fresque aussi, ceux qui l’ont fait ont certainement fait au mieux coincé dans une commande très rigide; celà ce sent au premier regard pas un seul instant ils n’ont put se lâcher, sortir ce qu’ils ont dans le ventre, c’est à la limite une jolie image paroissiale… Dommage! L’artiste a besoin d’être libre pour être bon dans sa création.
Et finalement booff aux commanditaires de ce travail; le steet art a de nombreux points communs avec les musiques actuelles,c’est jeune et populaire. Ça rappe,çà slam,
c’est hip-hop ou pop et les jeunes à Lamastre ils écoutent ou s’exercent dans tous ces styles dont les graphes et les tagues font parties intégralement de cette culture.
Cette fresque n’a rien à voir avec ceux qui iront sous cet abri ( pas chauffé l’hiver)
Il me semble qu’il aurait été plus juste de laisser les jeunes d’ici s’exprimer en leur offrant un animateur maîtrisant les techniques du street art pour qu’ils prennent possession de cet endroit avec à la clef une raison supplémentaire de vouloir rester à Lamastre.
un article de avril 2018
http://www.lamastre.net/2018/04/01/fusions-des-sites-internet/
plus humoristique, pas incivique.
Raymond Bouit
Raymond, j’avoue ne pas comprendre ton commentaire, j’ai cliqué sur le lien et je suis arrivé sur la tentative certes très louable de fédérer les sites lamastrois mais celà date d’avril 2018; donc bien avant la réalisation de la fresque en question.
Evidemment il faut dénoncer les GAFAM et celà me plairait de travailler sur ce sujet à Lamastre; donc si quelqu’un propriétaire d’un mur bien en vue est d’accord de me le laisser à disposition je suis preneur, sachant que faire ce type de travail en sauvage à Lamastre je suis assuré d’avoir à passer trop de temps au minimum en gendarmerie. Ce qui ne serait pas le cas avec l’accord d’un propriétaire. Bien à toi. Jean Claude
Ce que je voulais dire, c’est que les petits sites locaux à vocations ciblées sur une activité ou une information locale et qui publient après une modération leurs articles risquent de mourir lentement étouffés par Facebook ou autre tant la facilité à tout publier en temps réel est offerte gratuitement par les gafam qui font leurs profits ensuite.
Tout à fait d’accord concernant les faces de boock
and co ! Celà n’enlève pas l’intérêt des sites locaux pouvant créer du dialogue donc de l’échange.
La seule chose que j’y déplore c’est l’usage de
l’anonymat qui a mon sens fausse le dialogue.