Débutant au lendemain de Noël, la trêve des confiseurs est une semaine traditionnellement passée au repos, sauf pour les confiseurs.
Contrairement à ce que ce terme pourrait laisser penser, cela ne signifie pas que les confiseurs s’arrêtent de travailler mais que tout le monde s’arrête pour les laisser travailler et vendre leurs douceurs.
Origines
Au Moyen âge « la trêve de Dieu » voulait qu’en marge des grands événements religieux toute violence soit bannie du jeudi au lundi et que les seigneurs arrêtent de faire la guerre dans les semaines qui précédaient les grandes fêtes religieuses : Noël, Carême, Pâques…
C’est sous la IIIème République que nait le terme « trêve des confiseurs », expression inventée par les journalistes.
Elle couvre la période chômée de l’activité politique entre Noël et le jour de l’an.
L’expression est utilisée pour décrire la trêve hivernale de l’Assemblée nationale et du Sénat mais aussi pour désigner l’accalmie traditionnelle de fin d’année sur les marchés boursiers, la pause sur les terrains de football et autre activités.
L’objectif est de favoriser la consommation: plus de débats, plus de politique afin que les Français puissent se concentrer sur les fêtes de fin d’année et plus exactement sur les achats de Noël.
Confinement puis couvre-feu, menace de troisième vague épidémique, crise économique et crise de confiance, grogne sociale latente, la trêve des confiseurs sera-t’elle compromise en cette fin d’année 2020 ?
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