Dans un précédent article nous avons présenté la communauté de communes du Pays de Lamastre et ses compétences.
Nous écrivions notamment : « Maintenant, vous saurez à qui vous devez vous adresser si vous vous fracassez la tête en trébuchant dans un nid de poule sur la voie publique, s’il vous faut faire des kilomètres pour aller vider votre poubelle dans des containers qui débordent souvent, si la fibre optique arrive chez votre voisin et pas chez vous, si votre cadre de vie est détruit, si votre environnement culturel, social, économique dépérit, si vos enfants partent de ce pays qui ne leur offre aucun avenir. »
Certes, sous l’égide de la communauté de communes et financés pour moitié par les autres villages, certains bâtiments tels que le boulodrome ou le gymnase ont été construits à Lamastre.
Mais où est l’intérêt à construire, si la ville devient une coquille vide parce qu’il n’y a plus de travail ?
À ce propos, le 18/11/2008, à la veille de la création de notre communauté de communes, l’Hebdo de l’Ardèche rapportait dans ses colonnes les propos de plusieurs élus du canton.
Ainsi, Marc BARD, ancien maire de Désaignes, disait : « La question du développement économique (dans la communauté de communes) n’a jamais été abordée ; quand on voit la vitesse avec laquelle chute le canton au niveau de l’emploi, il va falloir se serrer les coudes ».
A Saint Basile, Roger ROSTAIND, rajoutait « On manque un peu d’audace pour sauver des emplois dans le canton. Il y a trop peu de projets à ce niveau-là ».
Qu’en termes mesurés ces choses-là étaient bien dites !
Voyons voir si l’emploi est bien le « fil rouge de l’action » du président lamastrois, comme régulièrement affirmé par ses soins ?
- Interventions de la commune de Lamastre ou de la communauté de communes pour relancer le Mastrou, devenu désormais, et c’est tout un symbole, « Train de l’Ardèche » : aucune ou quasiment aucune (dixit le conseil Départemental).
- Zone artisanale de Nozières : Jean-Paul VALLON s’est opposé à sa création, initiée par l’ancien Maire, Henri DESBOS, au motif que seule la communauté de communes était compétente pour créer des zones d’activités. Juste observation au demeurant mais alors pourquoi n’accompagnait-il pas le projet au lieu de s’y opposer ? Il a fallu l’intervention « diplomatique » du sous-préfet pour l’empêcher de le faire capoter. Aujourd’hui cette zone est remplie. Merci qui ? Nous vous invitons à vous reporter à journée portes ouvertes de Noz’Ateliers et au commentaire d’un ancien vice-président du conseil communautaire
- Usine CROS de Désaignes : quand les responsables de cette usine qui emploie une cinquentaine de salariés ont voulu s’installer à Chantel pour disposer de plus de place et ne pas délocaliser dans la vallée, Jean-Paul VALLON a refusé de construire la voie d’accès. C’est le Conseil Général de l’époque qui a débloqué la situation. Étonnant, non ?
Nous n’avons cité ici que quelques-uns des exemples parmi les plus emblématiques de ce qu’il faut bien appeler une opposition incompréhensible à la création d’emplois sur notre territoire.
Alors « emploi fil rouge de l’action » ?
Mais peut-être faut-il y voir tout simplement la volonté de ne pas changer la sociologie du corps électoral avec un succès certain puisque voilà plus de 25 ans que nos concitoyens mordent à l’hameçon.
RAD
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