Un lecteur nous écrit:
« Une liste de ce qu’on dû supporter nos ancêtres, un résumé qui suffit à démontrer que la Covid actuelle n’est pas d’une grande nouveauté dans le cycle des calamités.
Nos prédécesseurs n’avaient que prières et processions pour se soigner : je laisse imaginer les résultats !
Sur la famine, la peste et autres calamités publiques qui ont ravagé le Vivarais, et particulièrement la ville d’Annonay, depuis le cinquième siècle jusqu’au dix-neuvième:
– En 470 une famine.
-En 583 la peste de l’aine (gonflement des ganglions lymphatiques au niveau de l‘aine) de Paris à Arles.
– De 945 à 1090 le feu de St Antoine qui brulait les membres dans d’horribles douleurs fait des morts partout.
-1361 pendant une guerre: une peste de sept mois, 25000 morts à Avignon, suivie de brigandages et d’une famine.
-1452 la lèpre.
-1455 famine et peste en Languedoc.
-1465 ravage de la peste vers Beaucaire.
-1480 famine de trois ans suivie d’une peste: tellement de ravages qu’il n’y a personne pour enterrer les morts.
-1506, 1522 et 1527 pestes à Annonay accompagnées de famines.
-1534 une sècheresse extrême tarit sources, fontaines et rivières.
-1548 une nouvelle famine suivie d’une peste tue neuf personnes sur dix en différents endroits.
-1551 une chaleur continuelle et les vermines non détruites par un hiver doux anéantissent les récoltes. S’en suit une famine qui amena la maladie du « trousse galant » puis une peste : un quart de la population périt.
-1557 la coqueluche tue un sixième de la population.
-1564 la peste ravage totalement Lyon.
-1567 des crues de rivières sur l’Ardèche détruisent tout, suivies d’une autre encore plus importante quelques jours plus tard.
-1572 et 1573 froid si violent que toute la végétation est détruite.
-1585 très mauvaises moissons au point que les personnes aisées sont contraintes de demander l’aumône et manger n’importe quoi et même des glands, ce qui engendra des maladies et la peste : un quart de la population mourut.
-1628 à1633 peste de quatre ans, deux mille morts à Tournon.
-1694 famine sur toute la France et nombreuses maladies: un tiers des habitants d’Annonay périt.
-Les années 1700 sont périodes de gel, de grêle et de très mauvaises récoltes et en 1766 et 1788 les charrettes traversaient le Rhône à Condrieu et à Silon !
-1768 beaucoup de morts de la grippe à Annonay et cette même année des crues monstrueuses dans la ville.
-1771 la petite vérole tue beaucoup d’enfants.
J’ajouterai à cette liste que beaucoup de femmes mouraient en couches et leur enfant survivait rarement au décès de la mère
(Résumé tiré de Sommaires Chronologiques d’après le livre de M.A. PONCER inspiré par les écrits d’A.GAMON) »
Jean Monchal
Mais à ces époques y avait pas cette télé de prétendus spécialistes, professeurs, éditorialistes, chroniqueurs, politiciens, rabâcheurs en tout genre qui a eux seuls font l’actualité et relaient la pensée unique .