23 janvier – journée mondiale des solitudes

On estime que 12% de la population française vit aujourd’hui dans une grande solitude. Le phénomène est encore amplifié par la pandémie de Covid.

La solitude est souvent invisible et ce mal est devenu le sujet d’une nouvelle journée mondiale.

Elle est en forte augmentation dans de nombreux secteurs de la population. Elle touche des jeunes et moins jeunes, des personnes malades ou handicapées, certains qui n’ont plus aucun lien avec leur famille ou des gens qui ont du mal à se socialiser.

L’actualité récente met en avant la solitude des jeunes étudiants qui à cause de la pandémie ne vont plus en fac, travaillent seuls dans leur chambre modeste, ne peuvent plus exercer un petit boulot, ne peuvent plus sortir ni faire la fête.

Sensibiliser aux réalités de la solitude

L’association Astrée, qui a pour vocation à contribuer à la restauration du lien social, de rompre l’isolement et de favoriser le mieux-être de personnes en situation de fragilité, a décidé de lancer la première Journée des Solitudes, le 23 janvier 2018.

Elle a obtenu le soutien d’Agnès Buzyn alors Ministre des Solidarités et de la Santé.

Cette journée mondiale permet d’apporter un éclairage sur toutes les formes de solitudes et souhaite  créer un élan de solidarité pour lutter contre ce fléau. Son objectif est de permettre de sortir de l’isolement.

Encore plus en ce 23 janvier, pourquoi pas:

• Appeler un ami ou un membre de sa famille, un voisin que l’on sait seul ?
• Rendre visite à un proche dans le respect des règles sanitaires ?
• Donner un coup de main ?

De nombreuses associations participent à cette journée mais, cette année, la situation sanitaire ne permettra pas des manifestations publiques.

RAD