L’association SILICE communique :
« L’entreprise ROFFAT a extrait du matériau sur son site de Lamastre au cours de ce mois de Juillet.
Ce 3 juillet, une pelle mécanique était disposée à mi hauteur du front de taille et aménageait une banquette. Les matériaux extraits étaient envoyés vers le bas du carreau par gravitation, ce qui générait un bruit considérable, plus fort que pendant les semaines précédentes.
Le 4 juillet, la pelle mécanique était toujours opérationnelle. De plus, un brise roche était disposé sur le carreau pour fractionner les rochers extraits la veille. Le bruit était audible en centre ville.
Le 5 juillet, même activité que le 3.
Or, sauf erreur de notre part, l’entreprise n’est pas autorisée à traiter du matériau pendant les mois de Juillet et d’Aout.
Nous nous référons aux dispositions de l’arrêté préfectoral n° 2014 164-0005 qui a été pris pour autoriser l’exploitation de la carrière de Lamastre.
Il est écrit, à l’article 1 : « Les prescriptions du présent arrêté sont applicables immédiatement à l’exception de celles pour lesquelles un délai est explicitement prévu… ».
Il est en outre écrit, à l’article 2 : « En juillet et Aout, seules les activités de commercialisation sont autorisées sur le site (chargement des véhicules de transport par les engins du site».
Selon ce qui a été porté à notre connaissance au cours de cette semaine par les services de la Préfecture, l’entreprise ROFFAT n’a pas demandé de dérogation à l’article 2.
Le mercredi 5 juillet, un riverain est allé porter plainte à la gendarmerie de Lamastre.
Le responsable du chantier a tenté de justifier l’activité par la présence d’un risque d’éboulement…
L’activité dénoncée a cessé a midi.
Aurait-elle cessé sans intervention du tiers ? Nonobstant cette remarque, l’entreprise est responsable de la planification du chantier pendant la période autorisée ».
……………………………
Pour en savoir plus sur cette affaire de carrière, nous avons demandé à l’association SILICE de nous faire parvenir un double du dossier officiel – très volumineux – qu’elle a en sa possession et qui a fait l’objet de l’enquête publique de 2013.
Nous avons étudié son contenu ainsi que celui des évènements ou dires connexes au dossier émanant de tierces personnes.
Nous ferons prochainement, en partenariat avec SILICE, un article très complet sur le sujet.
En attendant, nous avons aujourd’hui même réalisé une série de photos du site et de la perception visuelle qu’on peut en avoir à partir de différents quartiers de la ville.
Rappelons au lecteur que la carrière artisanale SINZ a fonctionné de 1931 à 1988, soit 57 ans.
Au plus fort de son activité, dans les années 50, elle produisait environ 20 000 tonnes de granulats par an.
Cette activité a décru progressivement pour atteindre 1 000 à 2 000 tonnes par an les dernières années.
Rappelons qu’il n’a fallu que 2 ans à ROFFAT pour aboutir au résultat actuel (photos ci-dessous du 6 juillet 2017).
Vue du quartier de la Suche.
Vue de la nouvelle sortie sur la route départementale, côté Monteil, dans le virage du Malpas.
Silice rappelle que ce que nous voyons aujourd’hui est insignifiant par rapport à ce que sera le site dans 15 ans et qu’il peut être extrait jusqu’à 100 000 tonnes de granulats par an…
A vous de juger de l’évolution par rapport à « l’ancienne carrière SINZ bien connue des anciens lamastrois depuis le début du siècle dernier, (qui) a permis à de nombreuses familles de vivre au pays ». (Extrait du journal d’information municipale Commun’ Infos n°10).
Rendez vous dans 15 ans et plus si affinités persistantes avec Lamastre et ses beautés minérales !
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RAD
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