« Les touristes, touristes partis
Le village, petit à petit,
Retrouve face à lui-même
Sa vérité, ses problèmes…
Les rivalités de clochers
En de secrets conciliabules
Le long des ruelles cachées
Couvent au feu du crépuscule.
Ici on n’oublie jamais rien
Ni ce que fut votre grand-père
Ni ce que vous faisiez gamins
Quand vous alliez à la rivière… » J Ferrat.
Lamastre n’est pas Antraïgues, et les années soixante ne sont plus celles d’aujourd’hui, n’empêche qu’en ce début Septembre, le texte de la chanson « parle » à bien des Lamastrois.
Elections municipales obligent, l’année qui s’annonce est celle où vont se cristalliser nos ressentiments, où vont remonter à la surface quelques relents nauséabonds, où vont se tramer quelques alliances plus qu’insolites.
Sans doute cela va-t-il cogner un peu à tort et à travers, certains vont se prendre un râteau en pleine face, d’autres se voir affublés d’une bonne veste ridicule : c’est la règle du jeu.
N’empêche qu’il faut sans doute se réjouir de compter encore autant de bonnes volontés pour en découdre.
Rien de plus normal que des oppositions sévères se fassent front et il est franchement réjouissant de trouver encore par chez nous autant de forces vives prêtes à mouiller la chemise pour le bien commun.
Déjà notre reconnaissance va à tous ceux qui sont prêts, s’ils sont élus, à sacrifier des dizaines de soirées en réunions et à offrir leur échine à bien des critiques.
Merci d’avance à tous les futurs candidats de quelque « bord » qu’ils soient, tous intéressés par la vie de leur commune. Chapeau bas devant toutes celles et ceux qui ne restent pas les deux pieds dans la même pantoufle.
Certains lecteurs s’étonneront du ton consensuel voire angélique de cet article. A ceux-là on rappellera que c’est la rentrée et qu’à ce jour l’effet du soleil et de la canicule n’est pas encore tout à fait estompé.
Est-ce la seule explication à cet article tout gentillet ?
En tout cas qu’on se rassure : cela ne va pas durer ».
RAD
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