Changements climatiques – courrier d’un lecteur

Un lecteur réagit à l’article changements climatiques – mythe ou réalité. Il écrit:

« Ce sujet du changement climatique longtemps controversé semble avoir convaincu une grande majorité des scientifiques et l’opinion publique.

S’appropriant ces théories, les « écolos » ont longtemps tenté, en s’appuyant sur les scientifiques, de faire passer les messages sur les dangers à venir à la manière de pédagos mais sans grands succès.

 

Longtemps marginalisées voir galvaudées, ces théories du réchauffement climatique ont cependant progressivement réussi à être intégrées dans les programmes de partis politiques, prioritairement de gauche.

Cette dénonciation de la situation catastrophique de notre terre avait toujours peine à se faire entendre au sein de ces partis souvent préoccupés à leur propre survie.

 

D’autre part, pour les partis de droite, prônant le capitalisme et le libéralisme destructeurs de la nature, il y a incompatibilité absolue tout comme ils le sont avec la démocratie.

 

Cette nouvelle classe écologique devait se démarquer, créer son propre parti et définir ses projets de société.

 

Difficulté de parler de la nature devant sa complexité et l’infini des sujets souvent controversés, nous devenons alors tous victimes et complices dans les choix qui sont faits.

 

Plusieurs difficultés apparaissent :

• Le temps dans les décisions et actions à mener dans l’urgence et celui pour la défense de la nature n’est pas le même pour les politiques.
• Les engagements financiers ne sont pas à la hauteur des besoins réels aux résultats trop lointains .
•  Les politiques rechignent tous.
•  Désillusions voir détachement du public face à la durée des projets qui leur échappent souvent.
•  Changement d’échelle des actions et décisions qui passent obligatoirement au niveau de l’Europe ou plus encore.
• Oppositions politiques dans les accords et aussi du public face à cette Europe très contestée par sa mainmise sur les États.

Cette classe écologique a un long combat politique à mener face aux exploitants destructeurs de la Terre.

Il y a urgence, la Terre se rebiffe vivement« .

 

Alain papy