
Combien de Betharam encore en France ?
Chaque jour de nouvelles révélations d’abus sexuels et/ou violences physiques et/ou psychiques…et trop souvent par des religieux, prêtres ou intervenants dans une institution chrétienne.
L’époque actuelle, grâce en partie au mouvement Metoo, incite à parler, à mettre au grand jour ce qui a été enfoui profondément car trop douloureux. C’est alors une libération extraordinaire.
Il se trouve que c’est souvent dans les internats que les horreurs se déroulaient : coups, privations, punitions sans fin, attouchements sexuels, viols, chantage…etc
J’admire celles et ceux qui arrivent à évacuer ce qu’elles (ils) ont subi dans le silence et la culpabilité. A l’époque, on avait tellement de respect, d’admiration et de soumission pour la religion que les parents n’auraient pas pu imaginer ce qu’on faisait vivre à leur progéniture, confiée en toute confiance pour la semaine aux mains de « personnes à l’abri de tout soupçon ».
A Betharam, le monstre en question aurait été récupéré au Vatican…jugé, emprisonné quelques mois…enfin, il aurait mis fin à ses jours.
La Justice prend en compte les faits récents, mais au-delà il y a prescription ! Le mal est fait, et si l’enfant abusé devenu adulte peut faire un travail sur lui en résilience, il pourra construire sa vie mais s’il n’a pas cette chance, il ne sera jamais totalement lui-même, conditionné par un terrible secret, qui le ronge, parfois le détruit doucement.
Jocelyne
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