À Lamastre l’argent public s’écoule… au pont de Tain !
Comme certains ont pu le constater, la route qui mène de l’hôpital au quartier des Blachettes a été à nouveau gravillonnée il y a quelques mois, et ce n’était pas un luxe.
Toutefois, en 10-15 jours presque tout le gravillon déposé s’est retrouvé dans les fossés ou sur le pont de Tain en contrebas, au point que maintenant cette route est en plus mauvais état qu’avant les travaux.
A ce propos, nous avons trouvé un échange très intéressant sur les réseaux sociaux. Le voici entièrement rapporté :
Question du contribuable Lamastrois
« …ça plus la route de l’hôpital qui a tenu 15 jours…. »
Réponse élus de la majorité
« les réseaux souterrains de la route de l’hôpital devront être changés dans « peu de temps », il était inconcevable de mettre un goudron neuf pour recasser ensuite. Nous avons voulu permettre de « reboucher » les trous en attendant la reprise TOTALE de cette route »
Le contribuable Lamastrois
« ….la route de l’hôpital franchement, on fait rien et on attend les gros travaux. C’est du pognon qui est descendu au Pont de Tain, en 15 jours. »
Elus de la majorité :
« Je rappelle que la voirie est la compétence de la communauté de communes, donc ce n’est pas pris sur le budget communal. »
Le contribuable Lamastrois
« C’est pas une question de budget communal C’est de l’argent publique. »
Nous sommes heureux de constater que certaines personnes savent faire preuve de lucidité à Lamastre.
Cet administré a parfaitement raison d’être scandalisé du mauvais usage qui est fait de l’argent public qu’il soit communal ou intercommunal.
Quand « Elus de la majorité » répondent « la voirie est la compétence de la communauté de communes, donc ce n’est pas pris sur le budget communal », c’est pour le moins cocasse car le maire de Lamastre est aussi le président de la communauté de communes – se décharge t’il de sa mauvaise gestion municipale sur la communauté de communes qui finance ces travaux ? À le lire ce semble bien être le cas !
Selon les différents prix au m2 que nous avons trouvés pour ce genre de travaux, la note a dû se situer entre 50 000 et 80 000 euros.
Ça fait un peu beaucoup pour du provisoire qui est devenu de l’éphémère par destination.
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On aurait été largement gagnant et pour un résultat bien meilleur si on avait simplement rebouché les nids de poule, en attendant les travaux définitifs.
Ces travaux sont un exemple supplémentaire de mauvaise gestion de l’argent public.
Eh oui, on ne nait pas technicien, ingénieur ou médecin, voire même pourquoi pas comptable, on le devient à force de travail et à l’issue de longues études !
RAD
Un président de communauté de communes qui met en cause la gestion de sa propre communauté de communes… du jamais vu ! et quel pognon de dingue dépensé au bon gré de celui qui n’est que délégataire d’autres élus !
…et les trottoirs qui continuent à rester bien casse-gueule…allez comprendre