Un lecteur réagit à notre précédent article prix-de-l’électriciteé-et-ses-taxes, il écrit:
« Énergies
Les catastrophes nucléaires: Thre Mile Land,-1978- Tchernobyl,- 1986-, et Fukushima,-2013-, ont provoqué un rejet de cette énergie nucléaire et favorisé le développement des renouvelables: éoliens, solaires, biomasses….
L’analyse de ces catastrophes démontre que les risques liés à cette filière n’ont pas été suffisamment pris en compte, avec un manque de développement technique et financier sur la sécurité et par la privatisation de leur gestion.
La production en France d’une énergie potentiellement propre a été cassée par les politiques avec la braderie de toute la filière: recherche et développement, personnels, maintenances, compétences, entreprises, tout a été détruit ou vendu . Pour qui et pourquoi?.
La cassure la plus marquante est l’abandon du surgénérateur expérimental de Crey Malville en 1997.
Il faut du temps pour développer une filière et arriver à sa maturation: deux siècles pour la vapeur, plus d’un siècle pour les moteurs thermiques, récupération et développement ancestral pour l’éolien….
Pour le nucléaire: énergie non aboutie ni satisfaisante, l’actualité sur le climat et la politique, la remettent au premier plan.
Après le tout charbon: le tout pétrole, c’est le tout électrique qui n’est pas une énergie mais plutôt un vecteur qu’il faut sans cesse alimenter. Avec quoi ?
Malgré tous les discours, propagandes, idéologies, ….les productions renouvelables n’y suffiront pas seules: trop de contraintes, production aléatoire, taux de charge trop faible, transport, coût….
Seule la recherche peut apporter des solutions, inévitable réponse faite a ses détracteurs.
La fameuse neutralité énergétique prévue pour 2050 ne se fera qu’avec de fortes aides répercutées sur la population. Supportable?
Les réductions des consommations sont trop faibles,non additionnables, répétitives. Les experts les estiment à 10-12 % pour les pays développés.
Que fait-on après car elles continueront à augmenter dans le monde, les pays dits sous développés refusent cette option.
L’accès musclé aux pompes à carburants annonce les futurs conflits à l’énergie déjà devenue ségrégative et inégalitaire.
Peut-on l’accepter sous cette forme ? »
Alain Papy
Des boulangers, des restaurateurs qui n’ont de cesse de critiquer les manifestations, les grévistes, les gilets jaunes (comme s’ils avaient défilé devant tous les commerces de France..), les syndicats qui ont depuis longtemps dénoncé la mise sur le marché boursier de l’électricité. Ils se sont rués sur des fournisseurs privés croyant payer moins cher sous prétexte de mise en concurrence. Maintenant il se plaignent… Permettez moi de garder mes larmes !
L’Energie….et si on se trompait?
Nous prenons progressivement conscience de l’erreur de l’abandon et destruction de la filière nucléaire depuis quelques décennies.
Les énergies renouvelables obligatoires, ont démontrées leurs incapacités a assumer à elles seules des productions d’énergies suffisantes et pérennes. Nous payons et pour longtemps le prix fort de cette erreur.
On parle alors de réduction des consommations sachant très bien que ce ne sont que des solutions de dépannage, limitées et particulièrement contraignantes pour l’avenir.
Face à cette forte réduction des productions/consommations, source future de graves conflits et contraintes : économiques, politiques, sociales , couteuses, le nucléaire amélioré, abouti, associé, – surgénérateurs et fusion- permettrait une production quasi illimitée, à moindre cout, accessible à tous, résolvant par là-même les conflits à venir.
Rêve réaliste qui sera forcement celui de notre futur.
Le choix de l’électricité comme vecteur principal, va se poursuivre et se développer dans le contexte du réchauffement climatique : industries, automobiles, traitement de l’eau de mer, climatisation…
Afin d’éviter une nouvelle récupération financière des trusts pétroliers et charbonniers, il apparait obligatoire que cet engagement se fasse à hauteur européen voir mondial.
Chose improbable actuellement et probablement l’obstacle le moins facile à franchir.