Les tarifs réglementés du gaz vont encore augmenter de 12,6 % au 1er octobre 2021. La hausse sera donc de 57% depuis le mois de janvier.
Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), « Cette évolution résulte de la hausse, historique, des prix du gaz sur le marché mondial qui se répercute sur les coûts d’approvisionnement du fournisseur de gaz Engie ».
Le prix des carburants, lui, ne cesse d’augmenter. Dans certaines stations-service, l’essence approche de la barre symbolique des deux euros.
En un an le sans plomb a augmenté de 19% et et le gasoil de 20%.
Selon le ministère de l’Economie, les prix des carburants « retrouvent simplement leur niveau d’avant-crise Covid », un signe que « l’économie repart »… et les hausses observées depuis l’été 2020 seraient surtout liées à l’envolée du cours de pétrole.
Les tarifs de l’électricité ont augmenté d’environ 2% en 2021 mais les experts prévoient une prochaine hausse de 8 à 10% du tarif réglementé d’EDF d’ici le 1er février 2022.
Prix de l’électricité et du gaz : que payons-nous ?
La facture d’électricité est composée de l’abonnement, de la quantité d’énergie consommée et de taxes et contributions qui représentent à elles seules un peu plus d’un tiers de la facture.
Les taxes pèsent pour près de 36% sur la facture d’électricité finale.
4 taxes et contributions:
– la TVA, une à taux réduit (5.5%) sur l’abonnement et une autre à taux plein (20%) sur les consommations et les différentes taxes.
– la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité) fixée à 22,5 €/MWh, elle permet de financer le tarif de première nécessité, le développement des énergies renouvelables et une partie du budget du Médiateur de l’énergie.
– la CTA (Contribution Tarifaire d’Acheminement) sert au financement des retraites du personnel des industries électriques et gazières, principalement le personnel d’EDF et d’Engie. Son montant est égal à 27,04% de la partie fixe du tarif d’acheminement.
– les TCFE (Taxes sur la Consommation Finale d’Electricité) sont des taxes locales payées par la plupart des particuliers dont la puissance de compteur est inférieure à 250 kVA. Ces taxes locales sont fixées par chaque commune ou communauté de communes et département de manière indépendante.
Ces taxes s’appliquent à toutes les factures, quelque soit le fournisseur d’électricité choisi.
Le prix de l’électricité a augmenté en France de plus de 30% depuis 2007, et ce, sans compter la forte augmentation des taxes.
La transition énergétique voulue par le Gouvernement avec une production d’énergies renouvelables d’environ 30% en 2030 pourra-t’elle inverser la donne ?
Comment sont fixés les prix des carburants ?
- Le coût du pétrole brut compte seulement pour un peu plus d’un quart du prix du gazole et de l’essence à la pompe.
- Le raffinage et la distribution représentent environ 13%.
- Les taxes comptent pour près de 60%.
- La TVA est appliquée non seulement sur le produit à la pompe mais aussi sur les taxes afférentes.
La principale taxe est la TICPE (Taxe Intérieure sur la Consommation de Produits Energétiques).
En 2021, elle est fixée, hors majorations régionales, à 0,7543 € par litre pour le SP95, et 0,7547 € pour le gazole routier. Certaines catégories professionnelles (transport routier, agriculteurs…) peuvent en demander le remboursement partiel.
La TICPE constitue la 4éme recette de l’État après la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés.
Elle augmente chaque année et constitue une grosse recette fiscale: 17 milliards d’euros pour l’État.
Il faut ajouter celle qui va aux régions et aux départements. Au total, cette taxe rapporte environ 35 milliards d’euros.
Sur 1€ de carburant plus de 50 centimes part en TICPE.
En fait la TICPE c’est un peu comme la TVA : ces impôts qui ne font pas débat mais qui sont des machines à cash !
Des associations et partis politiques demandent à chaque forte augmentation une fiscalité adaptée qui doit passer nécessairement par une baisse de la TICPE et l’annulation de la double peine que constitue la TVA pesant sur le prix TTC du produit.
Mais chaque gouvernement répond systématiquement « chèque énergie ». Normal ça lui coûte peu puisqu’à chaque augmentation, la TVA récoltée est plus importante !
Électricité, gaz, carburants… Tous les prix de l’énergie ont connu une forte hausse depuis le début de l’année. La production a du mal à suivre la demande et la situation pourrait devenir encore plus compliquée si l’hiver est rigoureux.
Partout en Europe, les gouvernements sont obligés de réagir.
En Espagne, l’Etat a réduit la TVA et les impôts sur les factures d’électricité. En Italie, l’exécutif a débloqué 3 milliards d’euros pour une série de mesures d’urgence et a instauré des baisses temporaires de TVA pour tous. En France, un chèque énergie de 100 euros doit être versé en décembre à près de 6 millions de foyers.
À ces premiers symptômes de fièvre énergétique s’ajoute les hausses de prix des produits alimentaires, des produits pour le bâtiment et bien d’autres.
Ce cocktail qui pourrait être détonnant fait même craindre à certains la renaissance d’un mouvement de contestation type gilets jaunes… à quelques mois seulement d’une élection présidentielle où l’exécutif tente de prendre la main sur la question du pouvoir d’achat, sans véritablement convaincre.
RAD – 09/2021
Juin 2022: on nous dit qu’il faut économiser l’électricité et continuer d’acheter des voitures électriques !!!
Ils ont vraiment pété les plombs – ça disjoncte à tous les étages dans le pays dit…des lumières !
Vous avez raison Mauricette c’est bien triste.
La lumière n’est pas a tout les étages dans ce pays délabré, et bientôt pillé de tous ses services publics.
Bientôt…Urgence fermer la nuit .. etc…
Mon avis, est que ce qui se passe et normal et surtout il faut encore augmenter les tarifs et enlever les acquis aux Français ainsi que les services publics comme cela se passe et se passera encore plus bientôt.
Tout le monde s’en fout !!!
Mais surtout, surtout les gens ….continuer à crier, vous lamenter…. Mais surtout pas plus, ne changer surtout rien et laisser faire !!!!
Cri de révolte !
Votre cri de révolte, appel au secours , dénonce la difficulté majeure à la résolution de nos problèmes.
Ce fatalisme et abandon de la chose politique que vous dénoncez, n’est surtout pas un hasard, mais bien plutôt la conséquence organisée de l’isolement des individus ; plus de syndicats efficaces,démolis, plus de partis politiques , déstructurés, asservis, matraquage télévisuel, effondrement du monde associatif par réduction des subventions…
L’individu doit être seul sans défense ni pouvoir. Son impuissance le rend fataliste, donc vulnérable, mais aussi agressif !!!
Nous nous sommes tous posé la question de la finalité de l’homme sur la terre ; existe-t-il vraiment pour ce type de société , cette séparation, ce clivage dominants dominés, gouvernants /gouvernés, exploitants/exploités, riches/pauvres ?
Est-ce là ses seules perspectives ?
La réponse est dans la question !
Issus probablement d’un monde animal ou règne majoritairement la loi du plus fort, plus pertinente, originale chez les Bonobo !,notre évolution tant vantée,revendiquée, n’a malheureusement pas échappé à cette règle.
Nous revendiquons cependant fortement cette ascension et suprématie sur le règne animal: domination de ses défauts, contraintes, instincts et désordres, pour finir par en adopter les pires.
La nature ne donne pas de sens ni de significations à ces situations, mais nul doute que ce type de société, n’aurait aucune chance de survie en milieu « naturel ».
Cette évolution a crée l’argent comme outil d’échange , vite devenu outil de pouvoir.
Demander aux bénéficiaires de cette situation,d’en modifier les règles, n’a pas de sens, et c’est là le tour de force de ces élites fortunées d’avoir convaincu une minorité agissante et puissante du bien fondé de cette situation, mais aussi une partie du peuple désabusé.
Il n’y aurait pas d’autres alternatives !
Les arguments sont catégoriques: une logique économique inflexible, destructuration des services publics et sociaux, les contextes politiques toujours défavorables , variables et fluctuants à l’infini … et souvent provoqués!
Aux exploités c’est à dire les peuples, à se mobiliser, adapter et rééquilibrer nos sociétés, richesses et pouvoirs, seule solution pour redonner un sens à nos vies.
Mais le peuple a démissionné, lassé, bafoué, démobilisé, formaté….laissant aux élites et oligarchies, voir dictateurs, le destin de leurs vies.
Que ces peuples asservis par la force soient impuissants, certains s’y refusent d’où les nombreux conflits internationaux, mais que dans nos sociétés dites démocratiques ou restent encore des lois donnant accès à des libertés, le peuple s’asservisse passivement pose une question profonde, fondamentale.
C’est contre nature, ou sont les réflexes naturels de défense, de survie, avec tous les outils démocratiques présents ?
A tous ces désabusés, en deux clics, rejoignez Montesquieu et La Boétie. A défaut de réponses concrètes, directes, on en repart plus informés, moins innocents, et sans doute plus méfiants et revanchard pour la suite de nos actions.