Mais qu’est ce qui se passe avec la construction de la salle des fêtes de Lamastre ? Y-aurait-il de l’eau dans le gaz pour le « chantier du siècle » qui devait être mené tambour battant afin d’être livré en 2024 ?
Voici plusieurs jours que nos contributeurs et « lanceurs d’alertes » nous informent que les travaux seraient arrêtés. Nous nous sommes déplacés sur les lieux et, effectivement, il ne s’y passe plus rien.
Des bruits circulent :
- il faudrait revoir tous les plans,
- surélever le bâtiment d’au moins 1,50 mètre, ce qui génèrerait à n’en pas douter un surcoût financier très important.
Notre maire, qui nous lit très assidument, pourrait-il informer ses concitoyens sans tarder ou bien le fera-t’il après les élections départementles, ou bien encore n’y-a-t-il rien à voir, rien à dire ?
Nous ne nous réjouissons pas de ces péripéties. Nous sommes bien conscients qu’il est plus que nécessaire de construire une salle des fêtes à Lamastre. Voilà plus de 30 ans que la population l’attend.
C’est le choix de l’emplacement que nous n’approuvons pas. Nous ne faisons ici que relayer les observations de nombreux lamastrois et leur incrédulité quant à l’emplacement choisi par M. VALLON.
D’ailleurs, l’épisode pluvieux modéré du début de ce mois de mai où la crue arrivait presqu’au niveau des fondations confirme nos craintes.
En ce lieu, compte tenu des mesures de protection insensées qu’il faudra mettre en œuvre pour protéger le bâtiment des débordements du Doux, le projet ne peut qu’être un gouffre financier et assurément un non-sens architectural.
On en a d’ailleurs eu une première preuve au cours de cet hiver où M. Vallon a fait voter en communauté de communes un impôt supplémentaire contre les dégâts des crues qui entrera en vigueur dès 2022 (la taxe Gemapi)
Est-il AUSSI prévu de construire une digue, comme ont pu le laisser supposer certaines déclarations officielles citant un « risque crue intégré » ? Voilà qui couterait assurément une blinde aux lamastrois !
(Extrait du permis de construire – voir salle des fêtes de Lamastre et vogue la galère
En conclusion, que cet arrêt des travaux soit ponctuel (lié par ex. à l’indisponibilité des entreprises) ou qu’il soit destiné à se prolonger dans le temps (suite par ex. à la nécessité de revoir tous les plans), une chose est certaine : jamais la construction d’un tel bâtiment destiné à recevoir du public n’aurait dû être engagée sur cet emplacement officiellement TRÈS inondable (plus de 2 mètres d’eau en 1963).
Misère, que d’entêtement, que d’aveuglement pour des raisons purement électorales !
Lire ou relire Lamastre et sa salle des fêtes à deux doigts de faire trempette
RAD
en 2019 on a failli faire cramer l’hôpital en tirant un feu d’artifice depuis ses façades et maintenant on décide de construire une salle des fêtes en zone inondable – le bon sens et le sens des responsabilités va t’il enfin toucher ces élus qui sont en campagne électorale à longueur de temps ?
Comment peut on passer au dessus des avis défavorables de la direction départementale des territoires ?…et du bon sens surtout ?
Les évènements du passé (crues en l’occurence) ne doivent-ils pas aider à construire l’avenir d’un oeil lucide ?
L’adoption de taxe peut-elle protéger de décision incompréhensible pour beaucoup de citoyens ?
UN HOMME AVERTI EN VAUT DEUX…
Revenons à la sagesse des (très) anciens: je préconise une construction sur pilotis qui résistera à tous les risques; leurs auteurs ne risqueront pas non plus le pilori.