Lamastre, la route de la montée de l’hôpital a été « rapetassée » !

En patois occitan, quand on rapiéçait du tissu, on le pétassait. Ça vient du verbe petaçar qui veut dire « repriser ». « Tu pourras me pétasser mon pantalon pour demain ? »

Un « petas » est donc une pièce de tissu utilisée pour repriser un vêtement.

Par extension, on désignait de façon péjorative par le mot pétasser toutes opérations de ravaudage dont l’effet esthétique n’était pas des plus heureux.

Ces jours-ci, la route de la montée de l’hôpital a été pétassée et même en l’occurrence rapétassée.

Les riverains s’attendaient peut-être à ce qu’un bel enrobé soit posé, comme à Macheville par ex. Eh ben non, c’est encore raté !

Nous disons encore car, nos lecteurs s’en souviennent, cette route avait été déjà rapétassée cet hiver avec un résultat désastreux puisque le revêtement n’avait pas tenu 15 jours. C’était pas « top » pour reprendre l’expression utilisée sur le réseau social officieux qui fait la promotion des actions de la majorité municipale.

C’était surtout prévisible : on ne « goudronne » pas en hiver parce que ça ne tient pas.

Tant pis pour l’argent des contribuables de la communauté de communes qui a terminé dans les fossés et dans le Doux (entre 50 et 80 000 euros quand même, selon nos estimations).

Lire ou relire du-bon-usage-de-l’argent-public-à-Lamastre

Bon, ce coup-ci, on a fait ce qu’il aurait fallu faire dès le début, à savoir boucher les trous.

L’intention est louable. C’est toujours pas le top mais y a du mieux. Espérons que ça va tenir et qu’un bel enrobé viendra parachever l’Œuvre.

Ah moins qu’il ne soit rien prévu d’autre…

Quoiqu’il en soit, il y a quand même du bon à être en campagne électorale : comme par enchantement, on finit par obtenir, sans trop forcer !

RAD