Une vingtaine de personnes se sont retrouvées pour marquer la fête du travail-des travailleurs, ceci en respectant au plus près les consignes de sécurité.
Les slogans affichés exprimaient, outre l’unanime soutien au personnel soignant, des propositions pour une société plus juste, pour que l' »après » soit différent de l' »avant ».
En voici un échantillon:
– CONFINES MAIS RÉVEILLÉS !
– L’Hôpital n’est pas une entreprise, notre Santé n’a pas de prix
– COVIDONS LES CAISSES DU PATRONAT ET DU CAC 40.
POUR SAUVER LES SERVICES PUBLICS qui eux nous sauvent ! ON LÂCHE RIEN.
– GARDER LES FRONTIÈRES FERMÉES AUX VIRUS DE LA CROISSANCE DU FRIC ET DE LA COMPÉTITION.
– DE-CONFINONS NOS COLÈRES – PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN.
– SOLIDARITÉ = ISF
ENCADRER LES REVENUS
Fourchette de 1 à 5 ? Un patron vaut-il 5 infirmières ?
– VOUS NE CONFINEZ PAS NOTRE COLÈRE !
– FIN à cette ÉCONOMIE CANNIBALE et PRÉDATRICE ! ! ! UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE MAINTENANT
– PLUS D’EUROS POUR L’HOSTO ! ! ! MOINS POUR LES HÉLICOS !
DES PROMENEURS SUR LES SENTIERS C’EST TROP DANGEREUX . . . MAIS PAS LES FUSILS DES CHASSEURS ? !
POUR NOTRE SANTÉ, PLUS DE MASQUES, MOINS DE GLYPHOSATE !
– L’HÔPITAL PUBLIC NOUS SAUVE, SAUVONS LES SERVICES PUBLICS.
– NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS.
– DES MOYENS POUR LES « 1ers DE CORVÉES » PAS POUR LES ACTIONNAIRES.
– AUJOURD’HUI ON APPLAUDIT, DEMAIN ON DÉFEND nos EHPAD, nos HÔPITAUX, nos ÉCOLES, FORETS, OCÉANS, . . .
RAD
Les Écoles,
Base de notre société,l’éducation passe obligatoirement dans tout notre territoire par les écoles primaires.
Si l’école est obligatoire, elle doit se faire dans des conditions réglementaires et ceci dans tous les domaines en particulier celui ces normes sanitaires.
La décision de donner aux parents le choix d’envoyer ou pas leurs enfants à l’école pose des questions de responsabilité pas suffisamment précisées.
Des arguments pouvant justifier cette décision de reprise des écoles:
-Économiques : il faut faire redémarrer notre économie bien perturbée, et donner aux gens des moyens financiers d’y participer.
– Sociaux : parents et enfants ont tout à gagner à retrouver une vie « normale » faite d’échanges réciproques, et de rencontres. Cette liberté de choix des parents est en contradiction avec la loi et se justifie pour eux par un manque de confiance dans les dispositions prises pour un fonctionnement sécurisé.
Cela ouvre la voie a de possibles interprétations personnelles de la loi.
Se pose alors la question : qui est responsable de la décision et avec quelles compétences dans ces choix.
Il semble quelle puisse être collective :
– le médecin sur l’application des règles sanitaires : nettoyage des lieux, outils, jouets, jeux divers, matériels, respect des espaces de sécurité,nombre d’élèves en fonction des lieux……il devient le conseiller technique.
– le maire, responsable administratif et financier de la sécurité des bâtiments, des personnels chargés d’appliquer les règles édictées par le médecin….. Genre de cahier des charges sanitaire.
– les enseignants dans leur rôle pédagogique mais eux aussi dans l’application des règles de sécurité sanitaires, font remonter les difficultés de mise en application des règles édictées. Les personnels d’aide et le nombre d’élèves par classe qui peut provisoirement être résolu par une alternance matin après midi comme dans beaucoup de pays africains.
– les parents partenaires actifs dans la mise en place de ces règles.
Comment alors prendre une décision respectueuse de la loi et sécurisante pour les parents ? Les maires ont une compétence légale mais l’ont-ils vraiment dans le domaine sanitaire ? et en cas de problème seront-ils responsables devant les parents ?
Il existe des situations similaires dans les visites des bâtiments publics, passant devant une commission avant ouverture : architecte, services de l’état, pompiers, élus locaux ….. qui donnent un avis collectif à l’utilisation des bâtiments visités.
Pour les écoles cette commission pourrait être facilement mise en place et rassurerait les parents, les élus locaux et le médecin secours obligatoire en cas de problème.
San cela il est à craindre que de nouveau le maire se retrouve seul, il l’est déjà en ce moment, devant une situation difficile pour toutes les parties.
-fête des travailleurs et pas du travail : c’est Hitler, repris par Vichy, qui a « lancé » la fête du « travail » à la place de « travailleurs ». De même, l’églantine s’est vue définitivement supplantée sous Vichy par le Muguet. Ne laissons pas notre imaginaire se faire coloniser par n’importe quoi, voire le pire …