Le déconfinement a permis de retrouver certaines libertés et chez certains s’est développé un faisceau d’angoisses et d’appréhensions appelé « syndrome de la cabane« .
Egalement nommé syndrome de l’escargot, il correspond à la peur de sortir de son lieu d’enfermement.
Avec l’épidémie de Covid-19 il fait écho à la peur de se déconfiner et de se confronter à nouveau au monde extérieur.
Le 17 mars, on nous a demandé de rester au maximum isolés et confinés à notre domicile: un changement de vie pour beaucoup d’entre nous.
Le domicile est alors devenu la première arme de défense, il a pu être considéré comme un « cocon protecteur ». La cabane ou la coquille de l’escargot représentent un petit écrin dans lequel, pendant 8 semaines, on a pu se sentir préservé de toutes agressions extérieures.
La levée du confinement nécessite désormais, chez certaines personnes, de s’adapter à un nouveau mode de vie duquel elles s’étaient déshabituées.
Ce syndrome n’est pas nouveau, il a été décrit au début du XXème siècle chez les chercheurs d’or aux Etats-Unis qui restaient isolés pendant des mois dans des cabanes, coupés de la civilisation. Ils éprouvaient de la crainte au moment d’en ressortir.
Le syndrome est aussi possible après une longue hospitalisation ou dans certaines professions comme les gardiens de phare.
- Une fatigue émotionnelle.
- Une perte de motivation et de l’anxiété lorsqu’il s’agit de sortir.
- Une peur du monde extérieur: peur de se rendre dans un espace clos, un commerce ou emprunter un transport en commun, peur de côtoyer d’autres personnes, peur du regard des autres.
- Des angoisses lorsqu’il s’agit de retourner au travail.
- Une impression d’être protégé exclusivement chez soi.
RAD
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