Le jeudi de l’Ascension est un jour férié.
Sous l’Ancien régime, les fêtes chrétiennes rythmaient la vie des villes et des campagnes. L’Ascension, comme Pâques, Noël ou les fêtes patronales étaient chômées dans un pays encore majoritairement rural.
Ni la Révolution française, ni la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, n’ont modifié cette règle.
On parle généralement de pont lorsque celui-ci est « offert » par l’employeur à l’occasion d’un jour férié. Concrètement, l’employeur permet aux salariés de l’entreprise de ne pas venir travailler entre le jour de repos hebdomadaire et le jour férié, sans réduction de salaire.
La loi ne prévoit cependant aucune disposition particulière.
« Le choix de faire le pont ou non relève de la décision de l’employeur lorsque aucun accord collectif ou aucune convention collective ne prévoit de règles en la matière ».
Rémunération
L’employeur n’est pas contraint de rémunérer ses salariés pour la journée de pont, à moins que cette rémunération ne soit prévue par une convention collective ou un usage dans la profession ou dans l’entreprise.
Il peut par exemple décider que le pont prendra la forme d’un congé supplémentaire payé ou décider de faire rattraper ultérieurement les heures qui auraient dû être travaillées pendant la journée de pont.
Dictons du jour:
« Quand il pleut à l’Ascencion, tout dépérit jusqu’à la moisson ».
« Quand il pleut le jour de l’Ascencion, les cerises s’en vont en procession ».
RAD
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