
Proposé par Jean-Marc Gardes -Extrait du journal « ENVOL »: publication de la Fédération des Oeuvres Laïques de l’Ardèche – FOL 07)
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André – Ferdinand Hérold, écrivain, poète.
Né à Paris en 1865, mort à Lamastre en 1940, il passait chaque année quelques mois de vacances dans sa maison de Lapras.
À Lapras, la « Maison Hérold » est une maison de maître dotée d’un grand parc, achetée par son père au milieu du 19ème siècle pour des raisons électorales: il visait la députation en Ardèche mais ne sera pas élu.
Chaque année André Ferdinand y passe quelques mois de vacances et y reçoit ses amis poètes, musiciens, écrivains ou hommes politiques : Paul Valéry, André Gide, Courteline, Emile Kahn, Maurice Ravel (hiver 1919-1920), et pendant l’Occupation Jean Perrin et l’ambassadeur Lévy.
Bien d’autres personnalités, tel Alfred Valette, feront de la Maison Hérold, un haut lieu de création et de convivialité culturelle.
À l’image de son père qui avait été un républicain convaincu et un opposant politique sous le Second Empire, André – Ferdinand prend parti dans les grands conflits de son temps.
Après avoir notamment été dreyfusard, il est un ennemi acharné du fascisme dans les années 1930.
Le 1er janvier 1936 , il rédige sur le livre d’or du restaurant Barattero – hôtel du midi, ce poème:
André Ferdinand Hérold a signé de nombreux livres. Le plus célèbre est vraisemblablement : La vie du Bouddha traduit en plusieurs langues.
Il meurt à Lamastre le 23 octobre 1940. Il est enterré au cimetière de Lapras.
Peu reconnu dans la région, une rue porte néanmoins son nom à Lamastre.
RAD
Quelle belle histoire ! MERCI de l’avoir mise en lumière. Voici un grand Monsieur qui aurait peut-être sauvé Barattero s’il vivait à notre époque…Dommage !