Nous publions ci-dessous la déclaration d’un élu lamastrois:
« La démocratie garantit à chacun le droit de vivre et de s’exprimer selon ses propres principes et convictions dans le respect des règles de droit qui régissent la République.
Tous les citoyens adhèrent à ce principe, qui fonde la communauté,….tous ?…non, hélas et la réunion du conseil communautaire du Pays de Lamastre nous en donne un exemple:
M le Président vient de recevoir une demande de documents présentée par un cabinet d’avocats et déplore le surcroît de travail qu’elle induit, elle serait, selon lui, inopportune et procéderait d’une volonté de nuire à la communauté, volonté qu’il attribue à M Ranc, élu communautaire dont il regrette l’absence. Il laisse poindre sa colère, aussitôt relayé par des voix amies et s’interroge: pourquoi ?
A ce stade du récit, le lecteur s’interroge aussi: Pourquoi fait-on d’une goutte de lait un fromage ?
Certes on demande beaucoup à la malheureuse secrétaire mais le conseil communautaire et les élus de Lamastre, à défaut, ne manquent pas de bonnes volontés susceptibles de l’aider dans cette tâche.
M VALLON questionne alors l’assemblée: quelqu’un est-il membre de RAD ? quelqu’un savait-il ?
Siham Guiot Mouzai prend alors la parole: Sans être liée à RAD, elle était au courant de cette initiative.
Un torrent d’imprécations suit cette déclaration: l’un déplore que certains soient élus dans le seul but de «faire chier», l’autre conseille «d’aller se faire soigner»…….
Lorsque, conscient d’avoir fait une bêtise, je me précipitais, enfant, dans la cuisine de ma grand-mère en criant: «Mémé, c’est pas moi qui ai cassé le verre !», elle me regardait en répondant : «c’est la poule qui chante qui a fait l’œuf !»
Christian Garnier
O tempora o mores! Non non rien n’a changé! Après plus d’une douzaine d’années on ne peut que constater que le niveau de certains dans le conseil communautaire ne s’est pas élevé. Que l’on titille un peu et aussitôt on se libère dans la scatologie. Il y a douze ans environ donc, l’épanchement d’un élu se déversait ainsi: « Monsieur DESBOS vous m’emmerdez, vous êtes là que pour m’emmerder, vous faites rien qu’à m’emmerder ». Ce déluge à propos d’une demande de soutien concernant une zone artisanale sur Nozières. Ironie: le 19 septembre le même se félicitait de soutenir le projet… Gis de defèci, gis de vergonha.