- 26 Avril 1986
La catastrophe nucléaire de Thernobyl est survenue le 26 avril 1986 à 1 heure et 23 minutes dans la centrale située à proximité du village du même nom, en république soviétique d’Ukraine.
Il s’agit de la plus grave catastrophe nucléaire jamais connue par ses impacts environnementaux, ses effets sanitaires avec une contamination durable de territoires et d’importantes conséquences économiques et sociales.
L’explosion d’un réacteur de la centrale a provoqué la libération d’importantes quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère, provoquant une très large contamination et de nombreux décès et maladies du fait des irradiations.
Les conséquences réelles du désastre sont largement méconnues et sous-estimées. Certains annoncent plus d’un million de morts dues à l’accident.
L’Ukraine a annoncé 35 000 décès directement liés à la catastrophe, d’autres estimations font état de 150 000 morts dans ce pays.
Le reporter Igor Kostine fut le premier à survoler la centrale éventrée en hélicoptère. Il prendra ce cliché unique le jour de la catastrophe.
L’aspect granuleux de la photo est lié aux radiations extrêmement élevées. Les appareils du photographe cesseront rapidement de fonctionner et toutes ses autres photographies ressortiront totalement noires.
Le nuage fera le tour du monde.
En France, pour minimiser le danger, la version officielle sera de dire pendant un certain temps que le nuage s’était arrêté à nos frontières…
On estime aujourd’hui encore que 1% de la radioactivité présente dans l’air proviendrait de l’accident.
Un sarcophage en acier recouvre aujourd’hui le réacteur.
Il doit abriter des ateliers destinés à décontaminer, traiter et conditionner les matériaux radioactifs en vue d’un futur stockage.
- Avril 2020
Depuis le 4 avril, le pire incendie de forêt jamais observé dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, n’est toujours pas maîtrisé. Le feu n’est qu’à « environ 1,5 kilomètre » de l’arche recouvrant le réacteur.
Un nuage engendré par l’incendie a atteint récemment la France et notamment la région Auvergne Rhône-Alpes.
Une concentration assez faible de radioactivité a y été mesurée, sans comparaison possible avec la catastrophe mais selon la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité), « on ne peut pas banaliser les incendies dans ces zones. »
La Criirad s’inquiète des « risques potentiels sur la sûreté des installations nucléaires et des entreposages de déchets qui sont particulièrement nombreux dans la zone d’exclusion. »
Ces incendies, fréquents dans la région, sur des sols contaminés avec de nombreux déchets radioactifs enfouis ou non, sont susceptibles de réinjecter dans l’atmosphère et les eaux superficielles et souterraines, des produits radioactifs ou du plomb qui étaient enfermés dans la biomasse.
Malgré les mesures qui ont été prises après l’explosion de 1986, un nouvel accident nucléaire majeur s’est produit en mars 2011 à Fukushima au Japon avec des conséquences graves sur l’environnement et la santé dans le monde.
RAD (04/2020)
BRAVO de parler de ce nuage de fumée tout récent ! Car si on compte sur les journalistes, éditorialistes et médias, ils sont bien trop centrés sur le Coronavirus, et les commentaires, analyses et critiques que le Gouvernement leur inspire ! Beaucoup de bla bla bla pour rien trop souvent.
J’ai moi-même ressenti les effets de ce nuage car je suis traitée avec des hormones tyroïdiennes. Croyez moi ou pas, du jour au lendemain, j’ai eu des palpitations cardiaques, des douleurs musculaires terribles, des troubles du sommeil et je me suis sentie épuisée. Si comme moi, vous avez remarqué un changement dans votre état, un conseil : faites vite appel à votre médecin pour revoir le dosage du traitement car même « une concentration assez faible de radioactivité » peut engendrer un déséquilibre conséquent pour les personnes sensibles ou opérées de la tyroïde.