Un lecteur nous écrit:
« Témoignages
Les hasards étonnants de la vie ont fait entrer quatre jeunes étrangers dans notre famille proche: neveux et nièces, trois Russes et une Ukrainienne !
Premières rencontres et dialogues délicats, tendus même mais assez vite apaisés par la condamnation absolue et unanime de cette guerre fratricide.
Les nouvelles quasi journalières avec les familles au pays, sont celles d’un immense désarroi quel qu’en soit le bord.
Côté Russe, ce sont les détails et les difficultés de la vie domestique : coupures de courant, du chauffage, de l’approvisionnement et les contraintes policières.
Si les anciens, les parents donc, ont au début, adhéré aux discours de leur président, plus réticents ensuite, les jeunes sont en désaccord avec cet affrontement.
Notre histoire disent-ils n’est qu’une longue suite d’asservissements: les Tsars puis les dictateurs, c’est sans fin !Votre société aussi bancale soit-elle, laisse aux individus une certaine liberté que nous n’avons jamais connue.
Il y a de l’envie dans leurs propos.
Coté Ukraine, la jeune femme est plus dans l’angoisse de la situation de sa famille. Chaque appel est un moment difficile, insupportable, qu’elle veut vivre seule. Impossible pour elle de comprendre toutes les finesses de la politique amenant cette situation, sans excuse aussi devant cette faillite coupable de ce désastre.
Des le premier jour, ses propositions étaient : une neutralité de son pays et une condamnation du président devant un tribunal international.
Prévisions bien d’actualité !
Pour rester bien égoïstement dans notre actualité, Tocqueville nous rejoint et répond : Une constitution qui serait républicaine dans sa tête mais monarchique dans les faits, n’est qu’un monstre éphémère.
Le peuple fatigué de ses représentants et de lui-même retournera bientôt s’étendre aux pieds d’un seul maître…
Où en sommes nous aujourd’hui » ?
Alain papy
La guerre psychologique que nous vivions depuis plus de deux ans sous le joug d’une crise « sanitaire » a disparu en un claquement de doigts, en quelques jours seulement, en laissant place à une autre guerre avec des affrontements armés, des victimes, des ennemis et alliés.
La stratégie adoptée par les médias et les gouvernements reste la même que celle suivie depuis 2020: instaurer un sentiment d’insécurité, répéter sur les écrans des images poignantes, choquantes, troublantes… Les généraux ont remplacé les médecins de plateaux et la même propagande se poursuit…
Bonjour,
Un grand merci pour vos témoignages et l’avis de jeunes russes et ukrainiens.Des travailleurs ferroviaires italiens et grecs ( et aussi europe centrale ) ont refusé d’acheminer des armes car les armes se retournent toujours contre les peuples.
Pendant ce temps-là nos politiques applaudissent debout M Zelinsky qui parle avec émotion mais sans proposer de plan de paix. Les peuples seraient-ils plus sages que les politiques?
D’ailleurs, chaque fois que Mr Zelinsky parle de négociations,il obtient des subventions des états unis( et des autres pays européens.)
Nos enfants vont à l’école, passent devant des mairies qui arborent le drapeau ukrainien. N’est ce pas là une propagande de guerre? Que va-t-il rester de tout cela dans 10 ans?
Mes grands parents ardéchois, sous des couverts de neutralité, ont fait ce qu’ils ont pu pendant les deux dernières guerres. Il se dit que la première guerre mondiale aurait été longue pour favoriser les marchands de canon. Est ce que ce seraient des mauvaises langues ou aurions-nous la mémoire courte?
Déjà deux mois que vous avez écrit cet article…J’ ai une pensée pour tout ceux, ukrainiens ou russes, qui sont morts depuis.
Catherine
Bonjour Catherine,
Il semble que votre vision de la guerre soit quelque peu théorique, philosophique. L’Idéologie du sans armes, certes belle, ne peut exister qu’appliquée aux deux parties. Ce n’est pas le cas.
Afin de mieux comprendre la situation , un peu de notre histoire de la dernière guerre mondiale.
Notre pays battu, humilié aussi, voit apparaitre un homme providentiel, plus représentatif de la fonction il est vrai, qui sonne la révolte. Son combat politique : se faire reconnaitre, Zelinsky certes comédien est lui élu, et d’aller chercher des armes et des hommes.
Que serions nous devenus sans les armes anglo-américaines et les résistants ? le regard devient alors diffèrent.
Face à un agresseur, la problématique est simple, pas d’armes plus de peuple !
Bien sur que les marchands d’armes se font des bourses en or, mais à qui la faute? Pas au peuple ! mais aux politiques qui auraient du régler ce problème depuis de nombreuses années.
Belle manière de se débarrasser de leurs responsabilités et incompétences. Que faire alors de la compassion ?
Quand à nos enfants passant sous un drapeau ukrainien, c’est peut-être l’occasion de leur apprendre ce qu’est la solidarité.
Vous parlez de plan de paix, quelle paix ? en sachant que Poutine tout comme Hitler manipulant les occidentaux en 1938 à Munich, a préparé sa guerre depuis longtemps. Les diplomaties occidentales étaient au courant sans y croire.
Sa réussite militaire ne pourra que l’inciter à poursuivre ses actions sur d’autres lieux. Qu’en pensent les Moldaves, Géorgiens, Estoniens Lettons, Polonais…et autres pays nordiques voisins ?
Doivent-ils fabriquer des lances pierres ?
Ayant payé mon du à la nation française par un don de trente mois de ma vie en « pacification » algérienne, il me parait que si la guerre n’est jamais une solution, la soumission non plus.
Face à un assaillant déterminé, sans aucune morale, ambitieux, il reste donc soit la disparition d’une nation , d’un peuple, par un excès de moralité des occidentaux, soit un engagement sur un conflit aux issues incertaines et dangereuses, ou encore un long travail de négociations par une diplomatie ferme, hélas bien irrésolue.
Tous les m2 de terrains perdus actuellement seront alors durement négociés.
Chacun dans sa conscience y trouvera une espérance.
Souvenirs aussi, man grand-père paysan à Labatie d’Andaure est revenu de la grande guerre pour y mourir de ses suites,laissant femme et quatre enfants.
C’était probablement un homme pacifiste.
La Main de Dieu
La catastrophe naturelle survenue en Turquie et Syrie démontre bien la fragilité de nos sociétés.
Images poignantes ou tout être humain ne peut que se sentir porté a aider, accompagner et soutenir la détresse de ces populations plongées dans un grand désespoir et de grandes souffrances.
Ces catastrophes naturelles: tremblement de terre, volcanisme, épidémie, écologiques, ……à défaut d’explications scientifiques, sont baptisées Main de Dieu par certaines populations africaines. Elles seraient infligées aux hommes comme punitions de leurs mauvaises actions.
A la vision des images accompagnant les dégâts ; immeubles éventrés, détruits, morts , misères et souffrances des gens, l’émotion passée ? surgit comme une pensée de déjà vu.
En effet, ces mêmes responsables politiques appelant à l’aide , ont à un moment donné, provoqué et infligé volontairement des situations semblables, avec les mêmes images de destructions de morts et de souffrances.
Il n’est pas question ici de négocier ou marchander l’aide qui leur est accordée, mais simplement espérer que cette Main de Dieu puisse leur apporter un peu plus de sagesses dans la gouvernance et le respect de leur peuple et des hommes.