Été 1943: la cellule « Max » de la Résistance envoie 8 jeunes hommes recrutés dans la Drôme au lieu-dit Tastevin, proche du hameau de Thines. Organisée avec les services secrets américains, leur mission consiste à réceptionner un parachutage allié. S’ils y parviennent, la région Sud pourra enfin passer à l’action avec des armes et des munitions pour résister et se battre contre l’occupant allemand.
Les huit maquisards inexpérimentés ont entre 19 et 21 ans. Ils sont idéalistes et déterminés. Un agent français de la Gestapo est sur leur piste.
D’abord connue dans la région comme « L’affaire » ou « La tragédie de Thines », elle est rapidement rebaptisée « Première bataille d’Ardèche » par les historiens du fait de sa dimension hors normes et de son retentissement.
“La soie et le fusil” s’efforce de rester fidèle aux faits tels qu’ils ont été rapportés par les historiens. La chronologie, les personnages, les lieux, tout est vrai.
Cependant, les ouvrages historiques font apparaitre des contradictions autour de mêmes faits. L’intégrité de “La tragédie de Thines” ne semble pas avoir résisté à l’épreuve du temps ni aux secrets bien gardés et lorsque l’Histoire contient de tels trous de mémoire, la fiction n’a-t-elle pas le droit, sinon le devoir, de les combler ?
Un nombre limité de libertés romanesques ont donc été prises.
L’auteur avec lequel nous avons pu échanger:
Alexis Blumbergs a étudié la littérature et les langues avant d’enseigner les Lettres pendant 15 ans. Après avoir longtemps séjourné à l’étranger, il décide de se consacrer pleinement à l’écriture.
Il découvre l’Ardèche enfant, grâce à des amis de ses parents qui ont une maison dans le Sud du Département, une ancienne magnanerie, près de la ville des Vans.
Ses premiers souvenirs de la France sont ainsi directement liés à l’Ardèche : les chaleurs estivales, le chant des cigales, les châtaigniers en fleur. Il y retourne régulièrement à partir de ses 30 ans. La fascination est toujours au rendez-vous.
Dans “La soie et le fusil”, il met à l’honneur ceux qui ont bravé la mort chaque jour pour libérer leur pays.
Ouvrage disponible sur www.editionscomplicites.fr et dans toutes les librairies sur
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Thines le village perdu mais tellement beau !
Thines est un hameau de la commune de Malarce-sur-la-Thines proche des Vans en Ardèche, à une trentaine de kilomètres d’Aubenas, dans les Cévennes ardéchoises. Le hameau surplombe la vallée de la Thines.
Aucune route ne mène à Thines, la crête est uniquement accessible par une ancienne piste qui monte entre les rochers et la rivière dans une nature encore intacte. “On ne va pas à Thines par hasard » !
Une église romane y a été édifiée au XIème siècle par des bénédictins. C’est un des plus beaux joyaux de l’art roman cévenol.
En 1943, la commune va être le théâtre d’une tragédie. Au hameau de “Tastevin”, neuf personnes sont exécutées par les Allemands : six résistants et trois agriculteurs dont une femme âgée de 90 ans. Ce drame est encore présent dans les mémoires. Un monument rappelle cette tragédie.
RAD
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