Après Satillieu, aujourd’hui Saint Félicien, une autre commune du canton du Haut-Vivarais
En Ardèche verte, situé à flanc de coteaux, le village de Saint Félicien, San Farcio en occitan, domine le confluent de la Daronne et de la Vivance.
Saint Félicien fait partie de la communauté d’agglomération d’ARCHE Agglo qui regroupe 41 communes d’une rive à l’autre du Rhône.
Il était chef-lieu de canton jusqu’en 2014, année où il a rejoint le canton de Lamastre, devenu ensuite canton du Haut-Vivarais.
Yann Essautier est maire depuis 2020.
Les San-Farcios et San-Farcioses étaient au nombre de 1 169 habitants en 2018 (ce nombre est relativement stable depuis les années 1970).
Grâce à l’Ardéchoise née en 1992, plus grande épreuve cyclotouriste et cyclo-sportive d’Europe qui rassemble chaque année près de 15000 cyclistes, Saint Félicien est connue un peu partout dans le monde.
Les premiers écrits concernant le village, remontent au Xe siècle. Des moines de Saint-Barnard de Romans-sur-Isère y fondent une église. Ils la consacrent en y déposant les reliques de saint Félicien, citoyen romain et martyr chrétien.
La commune s’appelait « Félisval » lors de la Révolution Française.
A voir à Saint Félicien
L’église
Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, elle est le vestige d’un prieuré.
L’église romane a été construite au XIème siècle, puis remaniée.
« Les amis de Saint-Félicien », entreprennent, en 1970 – 1971, une restauration qui sera financée par des subventions, des dons et des concerts.
Le Pigeonnier :
Demeure familiale de Charles Forot né à Saint Félicien en 1890, mort le 21 janvier 1973.
Vendue en 1954, Charles Forot se réserve la maison du fermier et la magnanerie où il choisit de vivre sa retraite avec son épouse Geneviève.
Le Pigeonnier sera le point de rencontre et de rassemblement d’écrivains, poètes, graveurs, sculpteurs, musiciens, avec comme animateur, Charles Forot, auteur, poète, éditeur et créateur d’un théâtre de verdure en ces lieux.
Tour du château de Rochefort du XIème siècle (vue panoramique).
Située à 950m d’altitude, elle domine les vallées du Doux et de la Daronne
Le Couvent Saint Joseph a pendant de nombreuse années abrité la congrégation des soeurs du même nom. Il a été transformé en partie en appartements.
La ferme de Balayn et sa colonne avec masque solaire est classée monument historique depuis1928
Personnalités liées à la commune
- Louis de Beaudiné de Romanet de Lestranges (1749-1815), général des armées de la République,
- Marie France Banc (1876 – 1965), née à Plats et morte à Saint-Félicien. Mère supérieure du couvent Saint Joseph sous le nom de « sœur Marie des Anges », elle y accueille à partir de 1942 des enfants juifs. Le titre de « Juste parmi les nations » lui sera décerné en 2001.
- Charles Forot (1890 – 1973), poète et éditeur.
Il crée, en 1920, dans son village natal, le mouvement artistique et littéraire du Pigeonnier qui a marqué l’histoire culturelle de la France de l’entre-deux-guerres : le régionalisme, puis le théâtre du même nom, faisant ainsi rayonner le nom de Saint Félicien dans toute la France. En tant qu’éditeur il publia entre autre Paul Valery et Charles Maurras.
Paul Valéry écrit : « Rien ne me semble plus sympathique, plus sage, en somme plus digne d’envie que le mode de vivre et de produire que s’est fait dans son Vivarais Charles Forot. Il y compose à loisir de beaux vers ; il y ordonne des éditions toutes pures, simples, aimables, et les destine aux amants de ces qualités. Il imprime ce qu’il aime, il aime ce qu’il imprime. Il serait doux d’être lui ».
Pour l’édition, Charles Forot choisit les papiers les plus fins (ceux des Montgolfier à Annonay, d’Arches, mais aussi de Chine, d’Annam et du Japon), les caractères, la mise en page.
Pour les amateurs de beaux livres, les éditions du Pigeonnier ont gardé leur prestige et sont toujours recherchées auprès des bouquinistes et des libraires.
De 1927 à 1938, Charles Forot édite douze almanachs, identifiés chaque année par l’un des signes du zodiaque. Il célèbre le terroir, l’histoire locale, les coutumes, proverbes, chants, danses…
Saint Félicien compte de nombreuses associations : la célèbre Ardéchoise mais aussi des associations en lien avec le terroir, la culture et le sport, parmi elles:
« Felixval », né en 1989 s’inscrit dans la longue tradition théâtrale du village et revendique un théâtre populaire de qualité.
Saint-Félicien est renommé pour ses produits fermiers naturels : charcuterie, fromage de chèvre: le « caillé doux » et la « fouasse » pâtisserie traditionnelle.
La commune possède de nombreux petits commerces et des entreprises dont certaines sont installées dans la zone artisanale de Fontaille.
Plusieurs bars-restaurants sont implantés.
À noter début juin 2021 l’ouverture du « Bistrot des Blondes » en lieu en place de l’ancien hôtel « des Voyageurs ».
L’offre touristique y est importante avec hôtel, restaurants, camping, gîtes, sentiers de randonnées et pratique du vélo.
Une maison de retraite et une MARPA accueillent les résidents.
L’hôpital local et sa maison de retraite ont été entièrement rénovés.
L’agriculture est encore bien présente.
Une fête en l’honneur de la chèvre et du fromage emblématique : le Caillé Doux de Saint-Félicien a lieu chaque année au mois d’août.
Le marché hebdomadaire du vendredi et le marché des producteurs du dimanche matin animent le village.
RAD 06/2021
bonjour tout le monde, je suis Thierry le descendant de la famille Blache qui tenait l’auberge de Saint Félicien entre 1900 et 1940, pour l’annecote ma grand mère maternelle , Elise Blache naquit dans l’auberge comme ses deux frères , Maurice et rené